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Une "frenchy girl" à Rathpeacon
28 juillet 2008

Petits oublis… sans grand tracas !

Et oui, je vous l’avez dit, Altzeimer me guette. Mais je vais tenter de me corriger dans ce petit article.

Toutes les choses que j’ai oubliées de vous raconter… C’est ce qui arrive quand on écrit pas son article sur le moment !

Je tiens tout de même à vous dire que je me trouve actuellement dans une position… non des plus confortables. Je n’ai en effet pas de bureau dans ma chambre et ma commode à 5 tiroirs de hauteur fait donc double office, bureau + commode. Mais je ne dispose pas de siège de bar ici, inutile donc de vous dire que toute chaise était trop petite pour la commode, et que j’attrapais des crampes à force d’écrire bras en l’air (je comprends maintenant ce que ressentent les enfants, tête à hauteur de la table pour manger et pense être plus laxiste la prochaine fois qu’ils mettront de la nourriture partout en tentant d’approcher la fourchette de leur bouche !). Je me creusais donc les méninges et *eurêka* ! Les coussins bien sûr ! Oui car il me faut vous dire que les coussins ne manquent pas ici, quatre pour moi toute seule dans mon lit, deux sur ma chaise…

Et dans la maison de vacances, le lit double avait droit à ses 6 coussins, riDSC_0058chambreen que ça ! Donc me voilà perchée sur un fauteuil rehaussé de quatre coussins(au secours, mes pieds ne touchent pas terre !), coincée entre ma commode et mon lit ! Récupérer mon appareil photo afin que vous puissiez visualiser la scène fut un exercice des plus périlleux, puisqu’il était, forcément, rangé dans le dernier tiroir de la commode. J’ai donc joué des pieds et des mains pour le sortir de son emplacement si bien délimité, si étriqué, non sans au passage me cogner trois ou quatre fois la tête aux magnifiques poignets de porcelaine (gloups) en forme de rose (si bien cisaillées rrrh !).

Enfin bref, maintenant que vous visualisez la scène que vous connaissez la souffrance qu’il m’a fallu endurer pour cela et que j’ai repris mon souffle, vous êtes donc en mesure de lire la suite… mes oublis J

Tout d’abord, parlons des soirées baby-sitting. Je ne me suis jamais éternisée sur ces supers soirées! Très sympathiques puisque Niamh et John couchent toujours les deux petits avant de partir (autant dire qu’ils ne partent donc jamais avant 21h15). Je dois toujours envoyer a text avec Aoife car "she misses her parents", dans lequel elle ne veut dire qu’une chose : I love you. Jeudi soir, Una s’est réveillée, un peu après une heure du matin. Doddy + con te partiro et la voilà repartie au pays imaginaire. J’étais étonnée de voir que John et Niamh n’étaient pas encore rentrée, mais j’eus la réponse à mon énigme le lendemain matin : ils étaient tombé sur un super band en rentrant et étaient restés là à écouter la musique pendant quelques heures.

J’ai également omis l’épisode des funfair ! A savoir les fêtes foraines bien sûr J et celui du Burger King, puis celui du parking. Commençons par ordre chronologique donc Burger King, jeudi soir. Niamh avait promis aux enfants qu’ils y mangeraient au moins une fois pendant les vacances. Elle a donc appelé renseignements pour savoir s’il y avait un Burger King à killarney (réponse positive) et avoir leur numéro. Puis elle a appelé Burger King pour savoir où il était situé. Une fois arrivés à bonne destination et garés dans un parking souterrain payant, nous nous engouffrons donc dans le tout petit royaume du burger (ou de la junk food…). Je commande donc un burger quelconque avec de la sauce piquante et des légumes dedans, les enfants ont droit à leur cadeau : un objet Batman complétement dénué d’utilité. Les frites n’avaient aucun goût, encore pires que celles de McDo (mais comment est-ce possible ?) et mon burger était énorme et dégoulinait de partout. NB : c’était la 1ère fois que je mettais les pieds dans un Burger King. En ressortant, j’étais toute ballonée. Je me suis donc fait une promesse : ne rentre plus JAMAIS dans un Burger King !

Puis, pour faire plaisir aux enfants, nous sommes allés à la Funfair qui se trouvait actuellement en ville. Les enfants avaient chacun droit à deux tours de manège (j’ai regretté longtemps d’avoir laissé mon appareil dans l’auto.) et ont donc cherché lequel les attirait le plus enfin, ça c’est pour Aoife car pour John Oc, aucune hésitation ! Le camion de pompier (il n’y avait pas de tracteur…) ! Aoife y monte donc aussi, à l’étage. Pendant ce temps, je fais un tour de funfair avec Una : je n’ai jamais vu une aussi petite fête foraine de toute ma vie ! Pas une seule pêche au canard, pas une machine à sous ni même un stand de tir à la carabine. Aoife monte ensuite sur le carrousel (oui il y en avait un J ), avec sa maman car le bruit provoqué par la nuée – il n’y a pas d’autres mots – d’enfants commence à l’effrayer. 2€ pour les enfants, + 50 cents pour les adultes. Adultistes va ! c’est pas du tout fair, c’est pas funfair ! J’ai croisé une femme qui avait plus de dents d’or que je n’ai de paires de chaussettes ! (ça veut dire beaucoup). Nous avons ensuite acheté une barbe à papa (qui ne s’appelle pas du tout comme ça) que toute la famille s’est partagée et devinez quoi ? Elle n’était même pas rooose ! Elle était blanche !

Au fait Didier, le goulou goulou (ou nombril pour les non connaisseurs en goulou goulou…) se dit belly button ici. Je trouve ça super chou !

Hier, j’ai cherché des idées de brico à faire avec Aoife et en regardant la télé, je suis tombée sur une super émission style art attack : http://bbc.co.uk/cbbc

Aoife adore les arts & crafts (moi aussi :p), cueillir des fleurs (ou des feuilles), chanter du dolly, le ballet et bien sûr, les ‘little ponys ".

John Og est assez impressionnant, il passe son temps dans les jambes de son père qui lui donne presque tout ce qu’il veut, même quand maman dit non. Il adore le foot et les tracteurs, pour le faire sourire sur une photo, il faut lui faire dire " tractor ". Son livre préféré : A squash and a squeesh que nous lisons au minimum une fois par jour, jusqu’à 5 fois. Je le surnomme Mr Raisins car il mange des raisins secs bio à longueur de journée (oui, raisins se dit raisins).

J’ai appris que la " Red Fever " venait de l’équipe de rugby de Cork, Munster, qui joue en rouge, et non du marque de bière. C’est donc ça, toutes les écharpes dans les pubs et tous les stickers sur les voitures !

Una sait maintenant marcher à quatre pattes (crawling) ! Quand je pense qu’il y a à peine une semaine, elle rampait à l’envers, montait ses fesses en écartant ses jambes, finissant presque en grand écart. En ce moment, elle se réveille et hurle toutes les nuits : elle fait ses dents mais toujours aucune teeth à l’horizon…

Il me manque un miroir dans la salle de bains ! Surtout depuis que j’ai du coton pour appliquer ma lotion. Alors j’ai trouvé une solution partielle : je fais comme s’il y avait un miroir, regardant fixement le mur et effectuant les mêmes gestes qu’à la maison. Encore un peu et j’apercevrais presque ma figure sur le mur J .

Voilà tout ce dont je me souviens avoir oublié ‘d’important’ pour l’instant.

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