Hop un panneau un panneau !!
Que le road trip commence !
notre conducteur, Jean-Heudes, dit James
Commençons par le cadre… Trois jeunes hommes français d’une vingtaine d’années, l’un cherchant du travail et ayant vécu 12 mois en Irlande près de trois ans plus tôt, les deux autres étant en vacances pour 4 jours. Une Peugeot break, Nadia, moi, et le sapin magique 
senteur pêche ! Ne pas oublier la musique (John Williams, musique de films, années 70 et les Beattles…) et les petites blagounettes qui ponctuaient nos discours.
Clément, Nadia et Anthony, en pleine vocalises sur 'Hey Jude' des Beattles
Départ à 8h30 samedi de la bus station avec : une carte d’Irlande plus ou moins détaillée, des bouteilles d’eau, quelques biscuits, aucun endroit où dormir, quelques idées de visites et nos portables.
Nous commençons par le Ring of Kerry, après tout, c’est à voir, magnifique, le temps est pour une fois sec ET ensoleillé, bref, ce qu’il nous faut pour admirer de tels paysages ! La chasse aux panneaux insolites est lancée ! Notre terrain de jeux : les routes étroites, remuantes et dangereuses du Kerry.
Après avoir frôlé la mort quelques fois, nous arrivons à Tralee, capitale du Kerry, le Ring of Kerry bouclé et des images plein la tête ! Nous nous arrêtons pour manger à Tralee, et nos pas se dirigent lentement vers un petit pub, le Town and County, qui fait des Guinness Pie avec de la viande et des légumes à côté à moins de 10 €. Nous nous faisons péter le bide, c’est suuuuper bon ! Ils font également un Irish stew qui, d’après Anthony, est excellent, mais il y avait des champignons dans la sauce L . Ah… si ça n’était pas si loin de Cork, c’est là-bas que j’aurais emmené la petite famille goûter à la vraie cuisine irlandaise en novembre…
Nous reprenons la route (je joue toujours le rôle du copilote) en direction de Galway. Nous adm
irons les milliers de km de murs de pierres et les routes qui, cette fois, ne casserons pas les amortisseurs (où les freins), mais le pare-brise J . Nous avons en effet reçu, un bourdon, caillou, insecte ou autre déchet sur le pare brise, créant un impact... mais pas de Carglass ici, qu’allons-nous devenir sans eux ? Nous avons maintenant une voiture qui fait du bruit dans les virages et un impact sur le pare-brise.
Nous arrivons sains et saufs à Galway où nous nous mettons à la recherche d’une auberge de jeunesse avec des lits libres… un samedi soir… avant la rentrée…
Nous en trouvons une : Sleepzone, à 24€ par personne dans une chambre à 6 lits. Ils ont d’abord cherché à nous escroquer de deux euros en nous annonçant 26€ / nuit, mais Nadia était là, et elle a beau ne pas avoir un super anglais, elle sait encore lire les chiffres J . Nous nous installons donc dans nos chambres respectives, la 12 et la 13, rencontrons nos colocataires (‘bon je vais faire une sieste’ pour moi et trois irlandaises bien marrantes pour Nadia) puis rejoignons les garçons qui, ne souhaitant pas payer si cher pour une nuit n’ont toujours aucun logement.
La tournée des pubs peut néanmoins commencer ! King’s head, du monde du monde et du monde, que des 
hommes… (‘c’est moi où on est les deux seules filles ? ? ?’ oooh d’autres filles ! ouiiii on est 4 !). Puis, en nous promenant dans les rues, nous nous arrêtons afin d’écouter une jeune fille qui joue de la harpe et là commence la partie la plus inimaginable de l’histoire !
Clément est sûr d’avoir vu cette fille sur Coachsurfing (le site sur lequel des personnes proposent des lits chez eux gratuitement). Lui et James prennent donc leur courage à deux mains et entre deux chansons, vont lui parler. Il s’avère qu’elle parle très très bien français. Elle a déjà 6 espagnols chez elle, mais si cela ne les dérange pas de dormir par terre, il n’y a aucun problème, échange de numéros, promesse de se voir dans un pub avant et hop, on est reparti !
Nadia et moi allons nous changer, nous faisons la connaissance d’une autre coloc de Nadia, une allemande très très
sympa, en vacances pour une semaine ici avec qui nous parlons un moment. Puis, en buvant notre thé, nous rencontrons deux français en vacances, qui prgramment de venir lundi à Cork. Nous leur proposons de venir découvrir la danse irlandaise avec nous au Clancy’s et ils acceptent.
Une heure plus tard, alors qu’à bout de patience les gars sont allés nous attendre dans un deuxième pub, nous sommes prêtes ! Pas super habillées, nous n’avions pas prévu d’aller en boîte, mais propres !
Club 903, notre deuxième pub, un Dj, de la musique, ça nous suffit (après le thé avalé à l’auberge) à Nadia et moi pour danser ! Les deux seules sur la piste, ce sont les tites françaises !
Nous quittons le pub peu après, et cette fois-ci, c’est la chasse aux tampons que nous entamons ! Si nous arrivons à avoir les tampons des night clubs, nous avons des réducs à l’entrée. Après avoir été ‘tamponné’ (petits vicieux, aucune allusion sexuelle là-dessons ! ce sont des tampons encreurs) par au moins cinq clubs différents, notre choix se porte sur le Club K, dont l’entrée est gratuite avec un tampon avant minuit. Nous allons d’abord dans un autre pub où il y a de la musique (et des gens qui dansent !) puis nous dirigeons vers le CK. Ca puuuue ! Ceci fût ma première impression des night clubs J , la deuxième fut : ‘mais… elle est toute petite la piste de danse !’ eh oui, forcément, on se fait des idées à force d’entendre que les boîtes de nuit c’est géniaaaaaal…
Nous dansons dansons et dansons, je danse avec deux irlandais, l’un trop vieux, l’autre beaucoup trop collant… qui ne me lâche plus et me fait danser un espèce de rock & roll sur Thriller… non mais j’te jure. Je finis par m’éclipser à la recherche des autres, je trouve James, un verre à la main et ne le lâche plus. J’en peux plus, il n’est qu’une heure du mat’… on sort prendre l’air puis retrouvons les autres et leur proposons un tit pub. Ils nous suivent (il faut savoir que boîtes de nuit et pubs ferment à 2h ou 2h30 en Irlande).
James appelle Annie, la joueuse de harpe qui vient nous voir lorsque nous ne trouvons pas le pub où elle se trouve. Nous rencontrons une française avec qui nous discutons un moment, puis alors que les garçons se dirigent vers l’appart’ d’Annie (eh oui, ils ont trouvé un endroit où dormir !), nous nous dirigeons vers un endroit où manger un bout. Notre choix s’arrête sur une petite crêperie colorée en centre ville, et là, une vague de chaleur et de français nous submerge lorsque nous poussons la porte ! Nous discutons un moment avec le staff, nous régalons de ces super crêpes, et devinez-quoi ? Il y en avait un qui venait de Luc en diois ! ! ! youhouuuuu On discute également avec des néo-zélandais puis notre ‘dîner’ avalé, nous filons à l’auberge où l’on vérifie nos mails (mon premier clavier Qwerty !) et discutons avec le ‘vigile’. Je laisse rapidement Nadia lui faire la causette et à 3h05 je suis dans mon lit J .
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